66.66 : Un Duo Électro-Jazz Hybride 

 

Pour commencer, pouvez-vous vous présenter ?

Bien sûr ! Nous sommes 66.66, un duo composé d’un beatmaker et d’un multi-instrumentiste spécialisé dans les instruments à vents. Nous mélangeons musique électronique et jazz, en intégrant divers styles comme le hip-hop. Notre projet est une fusion entre le réel et le numérique, où les instruments acoustiques rencontrent les sons synthétiques.

Votre nom, 66.66, est intrigant. Quelle est son origine ?

Le nom 66.66 représente pour nous la lumière et l’harmonie, contrairement à 666 qui évoque des connotations plus sombres. C’est un clin d’œil à la numérologie et à la synchronicité qui a marqué notre rencontre et notre collaboration. Lors de notre première résidence de création, nous avons fait des courses pour 66,66€ sans le faire exprès. C’était un signe pour nous, et nous avons décidé d’adopter ce nom.

Comment vous êtes-vous rencontrés et comment votre collaboration a-t-elle débuté ?

Nous nous sommes rencontrés pendant le COVID. J’avais déjà vu Robin jouer et j’étais fan de son travail. Nous nous sommes retrouvés dans un bar après une longue période de solitude due au confinement. Robin avait un projet en cours et cherchait quelqu’un pour l’aider à mixer et masteriser ses morceaux. Nous avons commencé à travailler ensemble et avons rapidement découvert que nous avions une alchimie musicale.

Kodak m’a beaucoup soutenu dans la sortie de mon premier EP solo, « Robin la Lune ». C’était une étape importante pour moi, et son aide a été précieuse. De là, nous avons décidé de créer 66.66 et de continuer à explorer notre son ensemble.

Vous avez récemment sorti un EP intitulé « 366.6, Exode ». Pouvez-vous nous en parler ?

 « 366.6, Exode » est notre deuxième EP. Le titre fait référence à la numérologie et à l’idée de dépasser les limites du temps. C’est une collaboration avec Maxime Monotta, un artiste que nous admirons beaucoup. L’EP explore des thèmes futuristes et introspectifs, avec une esthétique visuelle qui reflète ces idées. La pochette de l’EP montre un personnage énigmatique dans un désert, symbolisant la solitude et la quête intérieure. C’est une invitation à réfléchir sur l’interaction entre l’humain et la technologie, et sur les défis de notre époque.

Comment s’est passée la production de cet EP ?

La production s’est faite très naturellement. Maxime nous a contactés car il aimait notre travail. Nous avons passé quelques jours ensemble à composer et enregistrer. Tout s’est fait de manière fluide et organique. Nous avons même ajouté une intro après coup pour parfaire l’ensemble. Nous aimons que nos morceaux s’enchaînent de manière fluide, comme un film ou une pièce de théâtre. C’est une signature de notre travail, que l’on retrouve aussi dans notre premier EP, « Opium ».

Comment intégrez-vous les instruments acoustiques dans vos productions électroniques ?

Nous partons généralement d’une base électronique, puis nous ajoutons les instruments acoustiques en fonction de l’inspiration du moment. C’est un processus très intuitif et improvisé. Robin joue de la trompette, de la flûte et d’autres instruments à vent, et nous enregistrons ces parties avant de les intégrer dans le mix final. Robin a une formation classique en trompette, mais il a aussi exploré le jazz et d’autres styles au fil des ans. Cette diversité musicale se reflète dans notre approche hybride.

Déjà sur de futurs projet ?

Nous avons plusieurs collaborations en cours avec des rappeurs de Clermont, comme Mass K, Sketdi, La Sociol’OG (Sleyn,Sully,Helixx,Fuemo), Giacalone ou encore 7Elixir… Nous aimons mélanger les genres et explorer de nouvelles sonorités. Nous sommes toujours ouverts à de nouvelles rencontres et opportunités. L’important pour nous est de rester authentiques et de suivre notre intuition musicale.

TU PEUX SUIVRE 66.66 JUSTE ICI :